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Réaliser une extension : nos conseils pour réussir


Le coût d’une extension varie en moyenne de 1500 à 3000 euros par mètre carré, en fonction du type d’agrandissement choisi et des matériaux utilisés, tels que l’ossature bois ou le parpaing. Passons en revue les différentes options qui s’offrent à toi, ainsi que les formalités inhérentes à ces travaux.

Avant de choisir le type d’agrandissement souhaité, il est impératif de consulter le Plan Local d’Urbanisme et le Plan d’Occupation des Sols de ta commune. Tu auras ainsi une idée précise des dimensions et emplacements possibles, ainsi que des contraintes urbanistiques liées à la réalisation d’une extension. Cela te permettra de planifier tes travaux en conformité avec les réglementations locales.

Plusieurs types d’agrandissement existent avec des coûts différents, le choix dépendra avant tout de la configuration actuelle de ta maison, et, des possibilités que permet la superficie de ton terrain.

L’extension de maison latérale
Il s’agit de la solution la plus courante, dès lors que la surface de ton terrain te le permet. Il s’agit de prolonger la maison existante dans sa continuité. Tu auras également la possibilité d’inclure un étage en suivant la hauteur de la construction initiale. Cela peut être une option pratique pour gagner de l’espace tout en conservant une certaine harmonie architecturale avec la maison existante.

L’extension en surélévation
Cette solution qui consiste à ajouter un ou plusieurs étages est idéale pour les petits terrains mais plus coûteuse. Une ossature bois sera alors privilégiée afin de ne pas trop alourdir la construction existante.

L’extension en excavation
Elle permet de rendre un sous-sol habitable en creusant les fondations. L’inconvénient majeur est que cette extension sera peu lumineuse. Son intérêt dépend donc du type de pièce que l’on souhaite ajouter à sa maison (chambre d’amis, bureau).

L’extension annexe
Elle consiste à construire une annexe indépendante à la maison principale, elle implique donc une surface de terrain suffisante. Le choix de ce type d’agrandissement dépend également de la fonction que l’on souhaite donner à cette espace (bureau, habitation pour les invités).

D’autres types d’agrandissement moins onéreux sont également possibles : le plus simple et le moins cher est l’aménagement des combles qui ne comporte pas de réels travaux de construction mais uniquement de
l’aménagement, de l’isolation et la création d’une ouverture. La véranda peut aussi être une option moins coûteuse pour laquelle il existe un vaste choix de modèles et matériaux.

Concernant les formalités, un permis de construire pourra être exigé pour les plus grandes extensions ; pour une surface plus petite, une simple déclaration de travaux sera suffisante. Toutefois, si la surface habitable de ta maison dépasse les 170 m², il faudra impérativement faire appel à un architecte, et déposer un permis de construire.

Dans tous les cas, consultez les règles locales d’urbanisme et, pensez à déclarer ton agrandissement à l’administration fiscale (dans les 90 jours qui suivent l’achèvement des travaux), et à ton assureur pour adapter ton contrat d’assurance habitation.